Roberto Garcia Saez
Rencontre avec un auteur venant du monde de l’humanitaire.
“Transparence” : Errare humanum est !Benoît Guibert met en scène Transparence, au Vingtième Théâtre, qu’il a adapté du roman “ONU soit qui mal y pense”
Roberto Garcia Saez, revenons sur la genèse de votre roman.
Même si j’ai beaucoup écrit de rapports et de dossiers, je viens d’abord du monde de l’humanitaire et de l’ONU. J´ai passé la moitié de ma vie à voyager entre l’Afrique et l’Asie, spécialisé dans la lutte contre les grandes pandémies telles que le sida, le paludisme. Alors que je suis entre deux missions, je suis soupçonné d’avoir détourné des millions de dollars sur un programme d’aide dont j’avais la charge au Congo. L’accusation n´a pas été facile a vivre, mais, après quelques années d’investigations, j´ai été blanchi et indemnisé. Après l´épreuve, je cherchais un exutoire et ce fut l´écriture. Je ne voulais pas écrire un énième rapport indigeste ni me lancer dans un buzz médiatique stérile. Il me fallait trouver un angle plus drôle, plus pédagogique. C´est là que le roman s’est imposé et que les pérégrinations de Patrick Roméro sont nées. Patrick est un « diplomate humanitaire » des temps modernes aux méthodes parfois peu orthodoxes. Pour faire avancer vite ses programmes de distribution de médicaments, il est prêt à défier la légendaire bureaucratie onusienne. Il a aussi un train de vie plutôt agréable qui tranche avec l´idée que l´on se fait de celle des « humanitaires ». Face à lui, Paul Harrisson, un flic de Scotland Yard, la justice incarnée, s´occupe, lui, de traquer les magouilleurs et autres profiteurs de la compassion universelle. Il est convaincu que Roméro en croque, car, selon lui, on ne peut pas rouler en Jaguar et aider sincèrement les pauvres.
Même si j’ai beaucoup écrit de rapports et de dossiers, je viens d’abord du monde de l’humanitaire et de l’ONU. J´ai passé la moitié de ma vie à voyager entre l’Afrique et l’Asie, spécialisé dans la lutte contre les grandes pandémies telles que le sida, le paludisme. Alors que je suis entre deux missions, je suis soupçonné d’avoir détourné des millions de dollars sur un programme d’aide dont j’avais la charge au Congo. L’accusation n´a pas été facile a vivre, mais, après quelques années d’investigations, j´ai été blanchi et indemnisé. Après l´épreuve, je cherchais un exutoire et ce fut l´écriture. Je ne voulais pas écrire un énième rapport indigeste ni me lancer dans un buzz médiatique stérile. Il me fallait trouver un angle plus drôle, plus pédagogique. C´est là que le roman s’est imposé et que les pérégrinations de Patrick Roméro sont nées. Patrick est un « diplomate humanitaire » des temps modernes aux méthodes parfois peu orthodoxes. Pour faire avancer vite ses programmes de distribution de médicaments, il est prêt à défier la légendaire bureaucratie onusienne. Il a aussi un train de vie plutôt agréable qui tranche avec l´idée que l´on se fait de celle des « humanitaires ». Face à lui, Paul Harrisson, un flic de Scotland Yard, la justice incarnée, s´occupe, lui, de traquer les magouilleurs et autres profiteurs de la compassion universelle. Il est convaincu que Roméro en croque, car, selon lui, on ne peut pas rouler en Jaguar et aider sincèrement les pauvres.
Interview par Samuel Ganes
Paru le 28/09/2012
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