La pandémie encore galopante de Covid-19 nous le rappelle chaque jour : l’immunité globale passe par une humanité solidaire. L’épidémie nous force à regarder le monde dans son ensemble, sans tourner la tête. Il faut arrêter de fustiger le multilatéralisme pour, au contraire, le rendre efficient par des réformes structurelles et, par-dessus tout, un engagement responsable et résolu des états.
Les dysfonctionnements de l’Organisation de Nations unies (ONU) sont connus, raillés à souhait par les démagogues populistes qui y trouvent à satiété matière à alimenter leurs discours simplistes. Mais la pandémie actuelle montre à quel point le multilatéralisme que l’Onu incarne est nécessaire pour faire face à ce genre de pandémie.
Bouc-émissaire facile prétendument inféodé à Pékin, son agence spécialisée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), n’a pourtant pas failli et a mis face à leurs responsabilités ses pays membres.
Alors que certains pays n’ont eu de cesse de l’attaquer pour « manquements » comme pour mieux se dédouaner de leurs propres insuffisances – tactique classique et pathétique notamment des États-Unis – l’OMS a rappelé à ses membres qu’ils avaient apposé leur signature sur un accord-cadre – le Règlement Sanitaire International (RSI) – élaboré en 1957 et mis à jour en 2005 et qu’ils se devaient de l’honorer.
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Rédigé par Roberto Garcia Saez.
Publié le 16/06/2021